Avez-vous déjà entendu parler des GAFAM ? Pourtant, vous avez utilisé, forcément, au moins un, ou plusieurs de leurs services. Cet acronyme représente les plus gros géants du web. Leur poids dans l’économie mondiale est considérable et peut être évalué à différents niveaux. Cet article vous dit ce qui se cache derrière cet acronyme.
GAFAM : de qui parle-t-on ?
Comme son nom l’indique, GAFAM est l’acronyme des plus grosses industries de l’internet : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft. Toutes ces entreprises se positionnent comme des acteurs clés dans leurs secteurs d’activités principales :
- Google — moteur de recherche
- Apple — matériel informatique
- Facebook — nouvelles technologies et communication
- Amazon — commerce en ligne
- Microsoft — systèmes d’exploitation et de logiciels pour PC et serveur
À l’intérieur de ces grands groupes, on peut identifier les gafam comme linkedin.
Petite précision importante, depuis 2021, le nom du groupe Facebook a été remplacé par Meta. Ainsi, l’acronyme GAFAM pourrait être remplacé par « GAMAM ».
Quelles sont les caractéristiques des GAFAM ?
Tous ces GAFAM ont plusieurs points communs entre elles. Tout d’abord, il est évident qu’avec une telle envergure, ces grosses firmes ont un impact économique mondial. Ils représentent des acteurs clés sur les marchés financiers. Leur capital boursier est colossal et représente des trillions.
La croissance économique passe également par l’emploi. Ici aussi, ils jouent un rôle clé puisqu’ils contribuent énormément à la création d’emploi.
Enfin, ces grands groupes ont par ailleurs énormément d’influence dans la sphère politique.
GAFAM : vers une réglementation des services numériques
Depuis leur création, les GAFAM ont beaucoup évolué. Chaque jour, leur nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter. Cette croissance a eu pour conséquence quelques dérives sur l’utilisation de leurs services. Depuis quelques années, les internautes doivent faire face à de nouveaux fléaux : cyberharcèlement, désinformation ou encore contrefaçons.
Pour faire face à ces dérives, une réglementation européenne a été mise en place. Elle a été nommée la DSA (Digital Services Act). Elle vise tout simplement à établir un certain nombre de règles pour protéger les internautes et ainsi, obliger les GAFAM a intégré des actions contre les contenus illicites. En voici quelques-unes :
- s’assurer de l’identification des vendeurs sur les marketplaces
- supprimer le ciblage des mineurs pour les publicités
- suspendre les comptes qui publient des contenus illicites
Depuis le 17 février 2024, cette loi s’applique à tous les services numériques.
L’ensemble des mesures sont consultables sur le site officiel du gouvernement economie.gouv.fr.
NATU et BATX: L’émergence de nouveaux termes
Au fil des années, d’autres acteurs ont su tirer leur épingle du jeu et constituer un capital boursier très conséquent. C’est le cas des entreprises qui constituent l’acronyme NATU. Ce sont toutes des entreprises américaines qui ont eu un niveau de croissance élevé depuis leur création. Parmi elles, on compte :
- Netflix : service de streaming
- Airbnb : location d’hébergements en ligne
- Tesla : conception, la construction et la commercialisation de véhicules électrique
- Uber : transport VTC
Parmi les acteurs mondiaux, il faut compter également sur les acteurs asiatiques. Parmi les plus influents, quatre forment l’acronyme BATX : Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi. Les GAFAM chinois sont soumis à des réglementations très strictes. Pour la petite histoire, en 2020, le patron d’Alibaba a écopé d’une amende de 2,8 milliards de dollars après avoir jugé les réglementations de son pays, trop strictes.
